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INSTAGRAM, ou comment doper ses canaux e-commerce ?

INSTAGRAM, ou comment doper ses canaux e-commerce ?

“tap to view”, “shop via link in bio”, “swipe up”.
Instapreneurs, voici votre nouvel Eldorado !

Il est aujourd’hui établi qu’Instagram n’est plus “seulement” un réseau social de partages de photos à filtres avantageux, mais une réelle plateforme de communication. Pour ceux que l’on nomme les “instapreneurs”, c’est l’eldorado business par excellence !

Dans les chiffres, ce sont environs 800 millions de comptes dans le monde dont 500 millions actifs chaque jour.

Majoritairement tenus par des millenials (90% des utilisateurs ont moins de 35 ans), la convoitée audience Insta passe en moyenne 7,5 heures par jour en ligne.  Pour elle, l’achat mobile est banalité.

Le développement des “Instagram Brands”, marques direct-to-consumer, est massif.
Passant de l’anonymat à la consécration via la plateforme, les marques – comme les bijoux Loü.Yetu par exemple – peuvent augmenter de 750% leur CA en un an, dopé par le canal de communication Insta et ce parfois bien avant d’avoir un site web (encore moins une boutique physique).

Instagram louyetuparis

Avec Instagram, j’ai eu la chance de construire très vite une visibilité. Il y a un mois et demi, nous étions à 8 000 fans sur le réseau et nous avons atteint les 47 000 aujourd’hui. Nous avons été approchés, en septembre 2016, par la directrice des achats du Printemps Haussman, via Instagram, et ce, alors que nous n’avions même pas de site Web.

Camille Riou, Fondatrice de la marque de bijoux Louyetu.

Quelques exemples d’Insta Success Stories :

Instagram Glossier
  • Glossier, marque de cosmétique dirigée par Emily Weiss, ancienne bloggeuse d’Into the Gloss, a vu ses ventes augmenter de 600% en 2016 en se basant sur sa communauté de followers et en utilisant à bon escient le réseau social. C’est un peu à partir d’elle que tout à débuté.
  • Cult Gaia, au sac “Ark” ayant généré plus de 12 000 posts a connu une envolée de son CA de 850% en 2017. La marque estime que 70% des ventes sur son e-shop proviennent d’’Instagram.
  • Ganni, marque à l’origine confidentielle de prêt-à-porter danoise, a construit sa notoriété sur le réseau avec son hashtag #GanniGirls. LVMH est aujourd’hui son principal actionnaire.
  • Ciao Lucia, Maison Cleo, Shantybiscuits, Saks Potts, Coucou Suzette, Aycactus, …
    La liste de ces insta brands (majoritairement mode, beauté, déco & lifestyle) ne cesse de s’allonger tant la plateforme est porteuse de clicks to shop en instantané.

Pourquoi tant d’engouement pour des marques d’origine si confidentielles si ce n’est le fait, en tant qu’instagrammeur, de dénicher la perle rare, l’objet “valeur clé” ?

La génération Z aime l’unicité, la transparence, l’authenticité. Une petite marque, indépendante et pourquoi pas familiale, découverte sur Insta et appréciée d’un influenceur trendy et connecté, sera comme un gage d’appartenance à la communauté UP des “initiés” de la marque, donc de sa communauté.

Les marques ne s’y trompent pas. Pour se faire remarquer et être suivies, elles ont dû inventer un nouveau système de communication, en évolution conjointe avec les nouvelles fonctionnalités de la plateforme. On pense notamment aux fameuses Stories.

Pandora Sykes nommait récemment cette mécanique dans le Business of Fashion Magazine la “BFF Marketing” :

[…] une approche friendly du consommateur qui lui donne l’impression que la marque est sa meilleure amie, qu’elle crée des produits faits sur mesure pour lui, et lui donne le sentiment d’appartenir à une communauté.

Pandora Sykes

L’instagramer est un dénicheur de talents. Les marques en sont les meilleures amies, et fédèrent des communautés d’”initiés”. Quant à Instagram, de Social media, il est devenu plateforme m-commerce.

Les grands noms de la mode et du luxe tiennent la tête du classement, avec Zara, H&M, Chanel ou Dior. Cependant, certaines marques nées à l’heure des réseaux sociaux ont su profiter pleinement des fonctionnalités d’Instagram pour se glisser en haut du classement, comme les montres Daniel Wellington, Fitvia ou Natural Mojo.

Parmi les grandes innovations m-commerce au service des marques se trouvent :

  • La possibilité de sauvegarder des images et les classer par thèmes dans des “Collections” privées. Fonctionnant comme une whishlist, la sauvegarde permet l’achat en différé.
  • Le “Tap to View”, permettant de créer des tags shoppables (lancé en 2016 lors de l’opération “Instagram Shopping” testée en partenariat avec une vingtaine de marques).
  • Enfin, le “Swipe Up”, permettant d’acheter un produit par l’intermédiaire d’un lien dans une Story, et ce sans quitter Instagram.

L’instagramer est un shopper, et bon nombre de solutions se mettent en place pour améliorer cette mouvance.

Headoo propose par exemple des solutions simples pour transformer le compte instagram des marques en nouveaux points de vente. Avec son simulateur de chiffre d’affaire sur Instagram, le service propose d’orchestrer l’expérience de social selling des abonnés des marques, augmenter jusqu’à 600% le nombre de clics VS un lien vers un site internet (à l’aide notamment des liens iShop Gallery), gérer cette même “gallery” et mesurer le taux de “shoppabilité” des images.

L’équation semble simple et prometteuse et il est vrai que certains comptes professionnels sont devenus maître dans l’art de l’insta-shoppable comme celui de Leandra Medine, fondatrice du blog ManRepeller, avec son Instagram mrinmycart 100% shoppable, dont les followers peuvent acheter directement tous les produits mis en image sur le compte.

Comment cela se traduit-il ?

Instagram a publié il y quelques jours une Story mettant en avant le service Instashop.

  • Les comptes invitent via les images postées à cliquer sur le lien de la bio de la marque, en haut de page. On retourne ainsi à la page Insta pour accéder au lien dans la bio.
  • On accède alors à une autre page, sorte de passerelle entre Instagram et le site e-commerce de la marque.
  • Les images du compte sont présentées sur cet espace, de la même manière ou agencées différemment avec parfois des contenus supplémentaires et aux formats variés (gif, vidéos, etc.).  
  • Au clic, ils sont légendés sous forme d’images comme sur un e-commerce si l’image comporte plusieurs produits à shopper.
  • Ces images re-dirigent les instagramers sur les produits en questions mais au sein de l’e-commerce de la marque. On note que certaines marques travaillent particulièrement (comme « mrinmycart » cité plus haut) leur “tunnel d’achat” dans le sens où l’on semblerait ne pas quitter le réseau social. Tout semble facilité. Les liens sont exacts et tombent directement sur les bons produits. Le parcours est d’une fluidité telle qu’il est difficile de résister à shopper.

Quant à Instagram, il continue sur sa lancée en donnant accès à de la data mesurant le succès des campagnes des marques, le trafic généré par la plateforme ou encore le nombre de clics sur des liens shoppables. Ces mêmes données que Headoo – mentionné plus tôt – propose de savamment analyser.

Alors, prêt à doper vos ventes via Insta ?

Consultez notre article sur les Stories pour en savoir davantage sur les opportunités à ne pas rater.

(Ré) 
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